Zoom sur 10 objets

La lampe de mineur

Les traces d'une forêt tropicale

Il y a 320 millions d’années, à l’époque du Carbonifère, le Nord et le Pas-de-Calais étaient alors situés au niveau de l’équateur et couvert d’une vaste forêt marécageuse. Les débris végétaux se sont déposés au fond des eaux et ont engendré, grâce à des conditions de pression et de température particulières, un gisement de charbon.

Au cœur des veines de charbon, des fossiles se sont formés et retrouvés prisonniers. L’exploitation minière a permis de les découvrir. Leur étude renseigne sur l’environnement de notre région au Carbonifère et sur les espèces végétales et animales qui la peuplaient. Les fossiles houillers conservés au sein des collections sont ainsi de véritables archives de la Terre.

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Témoins d'une catastrophe

L'ultime gaillette

On a toujours pensé que dans le Nord et le Pas-de-Calais les dernières gaillettes ont été remontées à la fosse 9/9 bis de Oignies le 21 décembre 1990, or les mois suivants un important travail a été réalisé par les Houillères afin de remblayer les puits, contrôler l’atmosphère et fermer les accès. En effet, le 29 août 1991, à la fosse 25 d’Estevelles, Monsieur Poilevé, alors Directeur des services techniques et de sécurité, en charge de la fermeture et de la mise en sécurité des puits, effectue la dernière descente possible et prélève, en hommage à son père et par amour pour l’Histoire du charbon, la dernière gaillette qui sera remontée du fond. Le Centre Historique Minier est donc particulièrement heureux de pouvoir conserver cet objet unique, ultime témoin de trois siècles d’exploitation du charbon dans le Nord et le Pas-de-Calais ainsi que le pic qui a servi à l'extraire.

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Sainte Barbe, patronne des mineurs

Campagne photographique Musenor 2021

Une passion pour les pigeons

La colombophilie fait partie des sports et loisirs qui suscitent depuis la seconde moitié du XIXème siècle un vif engouement chez les mineurs. Cette pratique s’est développée dans le Bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais parallèlement à l’arrivée d’ouvriers belges venus s’installer dans la région en raison de la crise économique qui sévissait dans leur pays. En s’y implantant ils ont apporté avec eux leurs traditions et leurs loisirs, parmi lesquels la colombophilie.

Le Centre Historique Minier conserve dans ses collections bon nombre d’objets liés à la colombophilie comme des constateurs, du matériel de baguage ou ce panier de transport en osier qui servait à amener les pigeons vers leur lieu d’enlogement.

Le colombophile, ou coulonneu, s’occupe de l’élevage, de la sélection, du dressage et de la préparation de ses pigeons aux différents concours. Avant chaque début de concours les pigeons sont « enlogés » c’est-à-dire inscrits, bagués et placés dans un panier collectif d’où ils prendront leur envol sur le lieu du lâcher. La victoire vient ensuite récompenser un travail d’équipe qui témoigne des compétences de l’entraineur mais aussi des qualités physiques de l’oiseau sacré champion.

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Centre Historique Minier

La lampe de mineur

Les traces d'une forêt tropicale

Témoins d'une catastrophe

L'ultime gaillette

Sainte Barbe, patronne des mineurs

Une passion pour les pigeons

Au cœur du foyer

Le compas dans l'œil

Les trains des mines

L'union fait la force !